Spécialités: Greffe
Astellas Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude MORPHO : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer l’efficacité du giltéritinib comme traitement d’entretien après une greffe allogénique chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec FLT3/ITD. La leucémie myéloïde aiguë résulte de mutations acquises dans l’ADN d’une cellule de la moelle osseuse en développement. Cette cellule devient leucémique et se multiplie de façon incontrôlée, donnant naissance à des cellules que ne fonctionnent pas normalement. La leucémie myéloïde aiguë peut survenir à tout âge mais elle est davantage susceptible de se développer chez les adultes de plus de 60 ans ; c’est le type de leucémie aiguë le plus courant chez les adultes. L’altération génétique due à des duplications internes en tandem de FLT3 (FLT3/IDT) ou à des mutations dans son domaine kinase est considérée comme un biomarqueur de la leucémie myéloïde aiguë associé à un risque plus élevé de rechute de la maladie. Le giltéritinib est un inhibiteur sélectif du FLT3 qui bloque son activation constitutive chez les cellules leucémiques avec des altérations génétiques de FLT3. Le giltéritinib a montré un potentiel effet anticancéreux, qui résulte en une réduction de la survie et de la prolifération des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du giltéritinib comme traitement d’entretien après une greffe allogénique chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec FLT3/ITD. Les patients auront une greffe de cellules souches hématopoïétiques, puis entre 30 et 90 jours après la greffe ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du giltéritinib 1 fois par jour pendant 2 ans. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo 1 fois par jour pendant 2 ans. Les patients seront suivis pendant 7 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Etude TIGER : étude randomisée de phase 3 comparant une chimiothérapie standard à dose conventionnelle à base de paclitaxel, d’ifosfamide et de cisplatine à une chimiothérapie à haute dose à base de paclitaxel et d’ifosfamide pour mobiliser les cellules souches suivie de carboplatine et d’étoposide à dose élevée comme premier traitement de rattrapage chez des patients ayant une tumeur germinale en récidive ou réfractaire. Les tumeurs germinales représentent les tumeurs les plus fréquentes de l’homme jeune. 30% des patients ayant une tumeur germinale à un stade avancé ne sont pas guéris avec une chimiothérapie de première ligne (médicaments anticancéreux) et nécessitent un traitement de rattrapage. Les deux approches principales de rattrapage sont soit la chimiothérapie à dose élevée avec une greffe des propres cellules souches du patient (« autogreffe ») soit la chimiothérapie conventionnelle. Des études cliniques récentes ont monté une bonne efficacité de différents protocoles thérapeutiques de chimiothérapie mais à ce jour, il n’a pas été démontré que la chimiothérapie intensive présente un avantage supérieur au traitement standard en première ligne de rattrapage. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de la chimiothérapie conventionnelle (protocole TIP) à la chimiothérapie intensive associée à une autogreffe de cellules souches (protocole TI-CE) en traitement de rattrapage en première ligne chez des patients ayant une tumeur germinale en récidive ou réfractaire au cisplatine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du paclitaxel sur 24h le 1er jour, de l’ifosfamide du 2ème au 5ème jour, du cisplatine du 2ème au 5ème jour et du G-CSF pégylé le 7ème ou 8ème jour. Ce traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 4 cures. Les patients deuxième groupe recevront traitement (protocole TI-CE) subdivisé en 2 parties (cures 1 et 2, puis cures 3 à 5) : * Les patients recevront une 1ère cure par du paclitaxel le 1er jour, de l’ifosfamide du 1er au 3ème jour et du G-CSF du 3ème au 15ème jour. Les cellules souches du patient seront prélevées à J11, tous les jours jusqu’à l’atteinte du nombre de cellules souhaité. * Les patients recevront une 2ème cure débutant entre 2 et 3 semaines après le début de la 1ère cure, deux cas de figure se poseront : 1 – Si le recueil de cellules souches est insuffisant à la 1ère cure, les patients recevront du paclitaxel le 1er jour, de l’ifosfamide du 1er au 3ème jour et du G-CSF. Les cellules souches du patient seront prélevées vers J11, tous les jours jusqu’à l’atteinte du nombre de cellules souhaité. 2 – Si le recueil de cellules souches est suffisant à la 1ère cure, les patients recevront du paclitaxel le 1er jour, de l’ifosfamide du 1er au 3ème jour et du G-CSF. Le prélèvement des cellules souches ne sera pas nécessaire. * Les patients recevront ensuite une 3ème, 4ème et 5ème cure débutant entre 2 et 3 semaines après le début de la 1ère cure, par du carboplatine du 1er au 3ème jour et de l’étoposide du 1er au 3ème jour. Les cellules souches sont ré-administrées au patient le 5ème jour et les patients reçoivent du G-CSF pégylé le même jour dans les 6 à 24h après la fin de l’administration des cellules souches. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie dans les 21 jours avant l’inscription, à la fin du traitement, ainsi qu’à 1 an, 1 et demi et 2 ans après la fin du traitement.

Essai ouvert aux inclusions

IFM/DFCI 2009 : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité d’un traitement conventionnel associant lénalidomide, bortézomib et dexaméthasone à un traitement haute dose avec une autogreffe de cellules souches périphériques comme traitement de 1ère ligne, chez des patients ayant un myélome. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité d’un traitement conventionnel par lénalidomide (revlimid®), bortézomib (Velcade®) et dexaméthasone associé ou non à une greffe de cellules souches périphériques, chez des patients ayant un myélome. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitements. Tous les patients auront tout d’abord le même traitement d’induction comprenant des comprimés de lénalidomide le premier et le quinzième jour de chaque cure, une perfusion de bortézomib et des comprimés de déxaméthasone deux fois par semaine pendant deux semaines. Ce traitement est répété toutes les trois semaines, pendant trois cures. Trois semaines après la fin du traitement d’induction, les patients recevront une perfusion de cyclophosphamide et de filgrastim, suivi dix jours plus tard d’une collecte de cellules souches périphériques. Les patients du premier groupe recevront cinq cures supplémentaires identiques au traitement d’induction, suivi d’un traitement de maintenance par des comprimés de lénalidomide tous les jours pendant un an. Les patients du deuxième groupe recevront une perfusion de melphalan, suivie deux jours plus tard d’une greffe de cellules souches. Les patients recevront ensuite (deux mois après la greffe), un traitement de consolidation par deux cures identiques au traitement d’induction, suivi d’un traitement de maintenance par des comprimés de lénalidomide tous les jours pendant un an.

Essai clos aux inclusions

Étude ET13-01 – BENEFIT : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie de type BeEAM (bendamustine, étoposide, cytarabine, melphalan) administrée avant une autogreffe de cellules souches périphériques, chez des patients ayant un lymphome folliculaire en première ou deuxième rechute chimiosensible. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie de type BeEAM, à base de bendamustine, étoposide, cytarabine, melphalan, administrée avant une autogreffe de cellules souches périphériques, chez des patients ayant un lymphome folliculaire en première ou deuxième rechute chimiosensible. Les patients recevront une chimiothérapie de type BeEAM, à base de bendamustine administrée en perfusion intraveineuse à huit et sept jours avant l’autogreffe, d’étoposide et de la cytarabine administrés en perfusion intraveineuse à six jours avant l’autogreffe pendant trois jours, et du melphalan en perfusion intraveineuse à deux jours avant l’autogreffe. Ces traitements seront administrés sur une durée de huit jours suivis d'une autogreffe de cellules souches périphériques. Après l’autogreffe, les patients seront revus toutes les semaines pendant trois mois, puis tous les six mois pendant quatre ans. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique et un bilan biologique complet.

Essai clos aux inclusions